Lézards verts et tourterelle des bois

La météo bien incertaine de ces mois de Mai et de Juin n’avait guère favorisé les rencontres animalières.

Il avait fait bien trop chaud pour la saison, ou alors les vents froids, et  pluies n’avaient pas poussé les animaux à se montrer, nous laissant bredouilles d’images.

Nous nous étions rabattus sur le territoire du lézard vert pour y chercher des juvéniles, et y avions découvert, notamment, un individu pourvu d’une curieuse tâche noire sur le dos. Torcol, rossignol, et tourterelle des bois, animaient, malgré tout, les lieux. 

Vocalises d’étourneaux

Véritable mainate de nos régions, l’étourneau sansonnet imite à s’y méprendre beaucoup de chants, ou de cris d’oiseaux de son entourage.

C’est ainsi qu’il vous fera lever la tête pour chercher la buse ou le loriot que vous pensiez avoir entendus. Il ira jusqu’à imiter les poules, ou le clapotis d’oiseaux à la baignade, ou tout autres bruits inattendus tels que moteurs, grincements de portes ou voix humaines. 

Un avril bien maussade

Alors que nous pensions le Printemps bien installé, le mauvais temps persistait encore !

Après de longs moments très venteux et froids, nous avions pu profiter un peu de quelques belles journées estivales.

Malgré cela, un vent glacé accompagnait trop souvent ces rares instants, rendant difficiles les rencontres animalières.

Quelques timides sorties nous ont permis, malgré tout, de croiser le lézard vert, une renarde, et quelques oiseaux à la mare. 

Le temps maussade était à nouveau de retour !»

Le printemps… enfin !

Avec peu, ou pas, de neige, et une humidité venteuse permanente, l’hiver nous avait semblé bien long.

Quelques chardonnerets élégants venaient grappiller de temps à autres, le bouleau du jardin.

En lisière de forêt les corbeaux freux s’activaient à la construction de leur nid.

Une frénésie amoureuse animait aussi les faucons crécerelles et tourterelles turques, et nos cigognes étaient de retour.

Plus loin, sur la route des vins, les amandiers en fleurs attiraient à nouveau les admirateurs.

A la rencontre des cerfs

Première semaine d’Août !        

Nous voilà de retour à notre affût habituel, d’où nous espérions pouvoir revoir quelques beaux cerfs. Dans les derniers instants du jour, alors que la lumière avait déjà bien baissé, 5 cerfs étaient venus rejoindre la biche et son faon déjà présents dans le pré depuis une bonne demi-heure. 

Renard, biches et bichettes…

Après la grisaille humide de cette matinée de Septembre, quelques tardifs rayons de soleil étaient venu réchauffer le verger. Le renard, désormais habitué des lieux, avait pris l’habitude de faire le tour de la propriété pour y déceler quelques pommes à croquer, que les merles, geais, ou cervidés lui auraient abandonnées. 

Quand vient la fin de l’été

La nature profite encore un peu du soleil et de ces jolies nuances de verts qui l’avaient habillée durant tout l’été.

Une buse, en quête de petits rongeurs, suit les grands sapins qui mènent à la ferme. Là-bas, le renard occupait le terrain, presque tous les soirs, un peu avant l’arrivée des cervidés. 

Les pommes vertes

Dans le verger, en lisière de forêt, les pommes étaient encore bien vertes.

Et pourtant, les biches et daguets étaient déjà sortis du bois, en quête de fruits à croquer.

Les herbes bruissaient de sons de criquets, moustiques et autres insectes. Les biches harcelées par les mouches n’arrivaient guère à tenir en place. 

Dans l’attente des cerfs

Fin Juillet !

Alors que nous venions de nous poster une heure plus tôt, à notre grand étonnement, nous avions été surpris par la présence d’un cerf suivi d’une biche er de son faon. Deux autres jolis cerfs étaient venus les rejoindre, suivis, bien plus tard par un important groupe de biches, faons, et daguets. 

Cerfs, mouches et moustiques

Ce soir-là, les mouches étaient venues, plus nombreuses encore, taquiner nos amis cervidés.

Si quelques jeunes cerfs étaient encore en tenue d’hiver, d’autres étaient coiffés de bois décorés des lambeaux de leur ancien velours. Excités, sans cesse en alerte, ils humaient l’air en quête d’odeurs suspectes que le vent leur aurait rapportées.